3.
Désir et Sexualité
— Un chemin d’exploration
Aucun plaisir n’est trop vaste pour être accueilli.
Aucun désir n’est trop discret pour être entendu.
La sexualité n’est pas seulement une fonction biologique : elle est une langue intime, parfois empêchée, parfois débordante, toujours singulière.
La Sexothérapie positive propose d’entrer dans cette langue autrement : non pas pour corriger un « dysfonctionnement », mais pour écouter ce que le corps, l’imaginaire et la relation cherchent à exprimer.
L’approche croise deux chemins :
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la sexologie, qui éclaire les troubles et difficultés d’ordre sexuel (éjaculation, érection, orgasme, douleurs, etc.),
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la sexothérapie, qui ouvre la sexualité dans ses dimensions affectives, psychiques et symboliques — là où désir, plaisir et expression de soi se rencontrent.
Réunies, ces deux perspectives donnent naissance à une thérapie incarnée, positive, qui replace votre histoire et votre contexte au centre du travail. Ici, il ne s’agit pas seulement de résoudre un symptôme, mais de retrouver une liberté d’exploration, une joie d’éprouver et d’habiter son désir.
Pour qui ?
La Sex(e) Thérapie s’adresse à celles et ceux qui se reconnaissent dans l’une ou plusieurs de ces situations :
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Baisse ou perte du désir sexuel.
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Manque de plaisir ou d’érotisation, seul·e ou dans le couple.
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Difficultés érectiles ou éjaculatoires.
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Absence ou insuffisance d’orgasme.
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Douleurs sexuelles, avec ou sans pénétration.
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Dégoût, refus ou blocages liés à la sexualité.
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Conséquences d’abus ou d’agressions sexuelles.
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Sentiment de compulsion (pornographie, masturbation, partenaires multiples).
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Questionnements autour des fantasmes, du rapport entre imagination et réalité.
L’érotisme est l’art de créer un espace où le désir circule librement.
Pour que le corps parle, sans avoir à se justifier.
La sexualité n’est pas un acte, c’est une langue. Elle dit la manière dont nous habitons le monde, dont nous osons nous approcher, recevoir, traverser. Certains la vivent comme une rencontre, d’autres comme une tension, d’autres encore comme une prière sans dieu. Elle prend mille formes : brutale ou lente, fluide ou retenue, fusionnelle ou détachée. Chacune raconte une façon d’être présent.
L’érotisme, lui, précède la sexualité. Il n’appartient ni au geste ni au genre, mais à l’espace entre deux souffles. C’est là que le désir se déploie, non pour consommer, mais pour révéler. Quand la sexualité s’y relie, elle devient acte de conscience. Le corps n’y cherche plus la preuve d’exister, il s’y reconnaît.
Il existe mille sexualités, mais une seule présence.
Celle où le corps cesse de performer pour sentir.
Celle où le plaisir ne s’oppose plus à la profondeur.
Celle où chaque union, qu’elle soit charnelle ou silencieuse, devient une traversée du réel.